Traumapsy
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Faire reconnaître le traumatisme psychique, aider les personnes qui en sont victimes et former les professionnels de santé à sa compréhension et à sa prise en charge. Association à but non lucratif, sans appartenance philosophique, politique ou religieuse.

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PREVENTION DU STRESS POST TRAUMATIQUE

Sur la route du bon sens...

Comment ne pas tomber dans l’enfer du piège du SPT ? Impossible d’un point de vue scientifique mais pas tout à fait d’un point de vue "pragmatique"...


En effet, il est évidemment impossible de savoir avec certitude si lors de la survenue d’un évènement traumatisant, la personne qui en a été victime ou témoin, ou secouriste aura "en plus" à souffrir de ce cancer de l’âme et du coeur.

En fait, il faut d’abord essayer de déjouer les mauvaises farces du destin autant que faire se peut...

Le plus grand pourvoyeur de personnes qui ont un stress post traumatique est la route. Oui la voiture tout simplement... On connaît tous quelqu’un qui a eu un accident, qui en a été témoin, ou qui est pompier et qui pourra être une victime primaire ou secondaire.

Alors pour éviter de se retrouver à souffrir comme cela ne devrait pas être permis, quelques règles simples :

1° On ne prend pas le volant quand on a bu , fumé, ou pris quelque chose même un petit peu !

2° On ne monte pas avec quelqu’un qui a bu, fumé ou pris quelque chose même un petit peu !

On ne téléphone pas en roulant, même si on a le kit mains libres car la tête, elle n’est pas libre... Ce n’est absolument pas la même chose que d’avoir une conversation avec un /des passagers.

2° bis Pire : On ne regarde pas son smartphone, et on n’envoie pas de SMS !

2° ter On ne laisse pas faire ce genre de choses quand on est passager (surtout si on est dans un transport de personnes. On a vu des chauffeurs de minibus le faire !)

On ne conduit pas quand on n’en est pas capable : parce qu’on a oublié ses lunettes par exemple, ou qu’on a une magnifique attelle au bras ou au genou... même si l’on croit que l’on peut !

3° bis On ne monte pas avec...

4° On ne conduit pas si on n’en est plus capable, parce qu’on ne voit plus très clair, qu’on n’a plus de réflexes assez surs, parce qu’on n’entend plus rien (en plus du reste...)

4° bis On ne monte pas avec...

5° On n’hésite pas à demander à nos très anciens de faire vérifier leur vue, leurs réflexes, leur connaissance des panneaux, on n’hésite pas à leur dire de ne rouler que de jour et dans un périmètre restreint qu’ils connaissent bien.

5° bis On insiste même si ça fâche...

On respecte les limitations de vitesse -au mieux.

On allume ses codes le plus possible, non pour voir mais pour être vu.

On met toujours son clignotant avant de changer de direction : pour les motards, ça leur sauve la vie...

9° On regarde derrière avant d’ouvrir sa porte, toujours pour les motards.

10° On met son casque et son gilet réfléchissant quand on est sur un deux-roues.

10° bis On interdit à ses enfants de rouler sans casque et sans gilet et au pire après quelques avertissements : on fait disparaitre les clés...

11° On regarde à droite et à gauche, et on marque le pas si une voiture s’est arrétée pour nous laisser passer, au cas où un chauffard ne le ferait pas, avant de traverser une rue.

11° bis On arrête de traverser quand le signal piétons est rouge. On patiente !

12° Les enfants : on les met à l’arrière bien attachés, et on les sort côté trottoir.

On ne peut pas forcer le destin, mais on peut l’aider un tout petit peu.

Bonne route !

Dernière mise à jour le mardi 29 octobre 2013, par Marie-Christine Millequand