Traumapsy
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Faire reconnaître le traumatisme psychique, aider les personnes qui en sont victimes et former les professionnels de santé à sa compréhension et à sa prise en charge. Association à but non lucratif, sans appartenance philosophique, politique ou religieuse.

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DORMIR ?

Un vrai cauchemar parfois !

Les troubles du sommeil font souvent partie de la vie des personnes victimes de SPT. Voici quelques petits conseils venant d’expériences diverses.


Dormir c’est un grand luxe que n’ont plus les personnes victimes souffrant de SPT.
Tout d’abord les difficultés d’endormissement, les réveils en sursaut juste quand on commence à s’endormir, puis les cauchemars... les nuits sans sommeil, en pleurs...
Les effets secondaires des anti-dépresseurs parfois s’ajoutent aussi : les jambes qui s’agitent toutes seules, les maux de ventre.
Et au réveil : une vilaine tête toute fripée qui est encore plus attristante que la veille.

BON !

Pour s’endormir :

Un bain bien chaud bien relaxant en début de soirée avec un peu d’eau de Cologne dedans (surtout pas d’huile de bain : c’est génial pour se casser un bras ou le dos en glissant comme une savonnette...), ou quelques gouttes de parfum, deux ou trois bougies, la lumière éteinte et on interdit à quiconque de venir nous déranger. C’est à nous ce temps de sérénité. En général, on en tire le bénéfice quelques heures plus tard au moment du coucher...

Et aussi ne pas oublier les conseils des centres du sommeil :
Se faire des petites routines avant d’aller se coucher : se brosser les dents, une petite lampe qui n’éclaire que faiblement, un livre très chiant et sans intérêt pour ne pas se prendre au jeu de l’histoire.
Une chambre pas trop chaude ni trop froide, pas trôp de couvertures pour ne pas avoir trop chaud.

Ne pas boire trop après 18Heures pour ne pas devoir se lever la nuit et avoir toutes les misères du monde pour se rendormir.

On oublie les chiens, les chats qui sont adorables mais gigotent et perturbent notre sommeil.

On peut toujours se mettre un disque de relaxation ou qu’on aime bien ( Heavy Metal c’est pas top) en sourdine si on a des écouteurs.

On peut rêver éveillé avant de s’endormir pour de bon : on est sur une plage magnifique, il fait beau, on est au soleil, cool en train de lézarder, ou version campagne, ou désert. Ou alors on est une belle jeune princesse ( mais si mais si !) et on se fait un scénario en cinémascope. C’est quand même mieux que compter les moutons...

Pour les cauchemars : Les anti-dépresseurs qui ont une action sur eux ( Zoloft par exemple), il n’y a pas grand chose d’autre comme solution... Quant à leurs effets secondaires ils finissent par disparaitre un peu à la fois ou alors un changement de molécule peut s’imposer.
Consultez un psychiatre compétent en psychotrauma.

Et si ça n’a pas marché...
Il faut penser que le traumatisme va finir par aller faire ses nuits ailleurs, c’est certain, et il faut prendre son mal en patience en attendant que la psychothérapie et les médicaments fassent effet.

BON COURAGE !

Dernière mise à jour le lundi 18 octobre 2010, par Marie-Christine Millequand