Traumapsy
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Faire reconnaître le traumatisme psychique, aider les personnes qui en sont victimes et former les professionnels de santé à sa compréhension et à sa prise en charge. Association à but non lucratif, sans appartenance philosophique, politique ou religieuse.

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La noyade d’un petit enfant

Laurence Pérouème - Présidente de Sauve qui veut


Susy, 18 mois, s’est noyée dans une piscine non protégée le 19 août 2003.
Comme Susy, trop de jeunes enfants se noient chaque année, en piscine, en baignoire, dans un bassin ou un point d’eau, en mer aussi. Ceux qui ne décèdent pas sur place ou à l’hôpital s’en sortent le plus souvent avec des séquelles irréversibles, notamment cérébrales.
Thomas, Esteban, Tommy, Frédéric, sont des petits garçons qui demandent à présent une attention constante et des soins médicaux qui nécessitent la plupart du temps un placement dans un centre ou des hospitalisations répétées.
La noyade d’un enfant est un drame lourd de conséquences psychopathologiques (maladies, dépressions, deuils non élaborés) et sociales (divorces, ruptures familiales, arrêt du travail d’un des conjoints) aux répercussions à très long terme pour l’ensemble de la famille (parents, fratrie, grands-parents, témoins), un drame particulièrement traumatisant, en raison du caractère brutal de l’accident, du jeune âge de l’enfant et de la culpabilité qui ronge les parents et les personnes présentes au moment de l’accident.
Que l’enfant soit décédé ou resté lourdement handicapé, les parents vivent une épreuve terrible et peuvent avoir besoin d’un soutien psychologique, de l’écoute et du réconfort que seul un thérapeute peut apporter, spécialisé de préférence dans les traumatismes psychiques. Des associations de parents-victimes, telles que Sauve-qui-Veut, sont là pour écouter les témoignages, mettre en contact les familles qui le souhaitent, donner des conseils, mais ne peuvent en aucun cas se substituer à un véritable travail thérapeutique.

Dernière mise à jour le vendredi 5 novembre 2010